/fdata%2F1125319%2Favatar-blog-1003586026-tmpphpOEDUK4.gif){kind=avatar}
Honte à nos soi-disant élites !!
La dérive entraînée par la volonté de tout nettoyer au Karcher énoncé depuis plusieurs années par notre président actuel et ses sbires -issus pour certains (les plus proches) de mouvements d'extrême droite raciste et xénophobe - a encore frappé ! Où se situe la démocratie là-dedans ? Nulle part, évidemment.
A partir de dérives sécuritaires qu'il faut voir au travers de la peur de l'autre (que ferait Sarko sans sa foule de flics pour le défendre ? Certainement ne dirait-il pas « casse-toi pauvre con » ou bien « descends de ton perchoir si t'es un homme (en Bretagne face à un docker ou pêcheur qui, d'un simple souffle, aurait pu projeter cet infernal vantard à des milliers de kilomètres ; hélas, les flics étaient là, plus nombreux que les manifestants...) ». Grâce à ses dérives donc, tout le monde devient suspect face à un pouvoir de plus en plus dictatorial, tremblant qu'une opposition ne se lève ! Mais, pas d'opposition ! Merci aux Hollande, Fabius, Aubry, Royal, et j'en passe, qui sont pratiquement à la solde du pouvoir à force d'envier la place pour faire la même chose. On le voit avec des Kouchner, des Strauss-Kahn, ..., des personnalités de premier plans n'est-ce pas, qui ont tellement amélioré le paysage socio-économique lors de leur passage à des postes de haute responsabilité sous la gauche mitterrandiste ou durant la longue cohabitation dirigée par un grand travailleur aux mains vierges 'Jospin'.
Problème pour ce que l'on appelle les forces vives de la nation, ces braves gauchisants (pas hommes de gauche, oh non !) pour le pouvoir, le peuple n'a plus voulu d'eux. Et ce grand Jospin et sa clique, sont retournés à leur foyer, 'la b... sous l'bras' comme dit la chanson. Mais, lorsqu'on les vire par la porte, ils reviennent par la fenêtre (le propre du commercial borné) et revoilà : Lang, Jospin, et plus prêts du pouvoir, Kouchner, Hirsch, ... Évidemment, cet état de fait où tous prônent le tout sécuritaire, de l'extrême gauche à l'extrême droite (celle-ci étant en grande partie dans le pouvoir actuel) crée le genre de problème qui vient de se dérouler et rapporter ci-dessous au travers d'un article trouver sur le Nouvel'Obs. Le voici, vous en apprécierez les douceurs !
« Le 19 novembre dernier
Selon une information du quotidien L'Humanité, daté du mardi 2 décembre, le petit collège de Marciac a subi une impressionnante et impromptue opération de police, le 19 novembre
dernier, dans le cadre de la convention entre la police, la gendarmerie, le procureur et l'Éducation nationale pour lutter contre le trafic de drogue à l'école.
L'affaire est relatée par Frédéric David, père de famille, qui a eu la surprise de découvrir, au détour d'une conversation, que sa fille Zoé, 14 ans, et plusieurs de ses camarades, avaient subi,
en pleine classe, à une descente musclée des forces de l'ordre.
"Cela me paraissait tellement grave que je lui ai demandé d'écrire son témoignage sur feuille", raconte Frédéric David dans les colonnes de L'Humanité.
"Quand il mord, ça pique !"
Le récit de la jeune fille, très précis, accable les gendarmes, qui se seraient montrés particulièrement zélés et peu prévenants à l'égard d'écoliers âgés de 12 à 14 ans.
Les cours ont débuté depuis quelques minutes ce mercredi quand les forces de l'ordre font irruption dans la classe de Zoé. "Nous allons faire entrer un chien ! Mettez vos mains sur les tables,
restez droit, ne le regardez pas ! Quand il mord, ça pique !", prévient d'emblée le maître-chien devant des élèves terrorisés et une enseignante visiblement pas du tout informé de ce qui se
passe.
L'animal passe dans les rangs et s'arrête à plusieurs reprises devant des cartables, dont celui d'une amie de Zoé priée de prendre toutes ses affaires et de sortir, comme les autres élèves
suspectés. Puis vient le tour de Zoé, devant laquelle le chien n'a pourtant pas bronché.
"Elle fouilla alors dans mon soutif"
Sommée de sortir, la jeune fille subit alors une fouille en règle. Sac, chaussures, ourlets du pantalon, tout est passé en revue, même ses sous-vêtements. Mais cela ne suffit apparemment pas.
L'un des policiers lance : "on dirait qu'elle n'a pas de hasch mais avec sa tête mieux vaut très bien vérifier".
"Elle fouilla alors dans mon soutif et chercha en passant ses mains sur ma culotte !", raconte ensuite l'élève de 14 ans dans son témoignage manuscrit à propos de la gendarme chargée de sa
fouille. "Les gendarmes n'exprimèrent aucune surprise face à ce geste" ajoute-t-elle.
La fouille terminée, après que l'enfant ait déclaré qu'elle n'avait "rien", Zoé est retournée en classe, traumatisée. "Je me suis assise et j'ai eu du mal à me consacrer aux maths !",
conclut-elle.
Rien d'un cas isolé
Après avoir pris connaissance de ce qu'avait vécu sa fille, Frédéric David a évidemment tenté à plusieurs reprises de joindre le proviseur du collège de Marciac. En vain. "Il ne m'a jamais
rappelé", affirme-t-il expliquant que c'est à ce moment là qu'il a décidé de rendre l'affaire publique en diffusant le témoignage de sa fille sur internet. "Il était impensable de ne rien faire",
déclare-t-il dans L'Humanité et appelle à un rassemblement devant le collège de Marciac vendredi prochain avec un seul leitmotiv : "Oui à la
prévention, non à la terrorisation".
Le quotidien rappelle de son côté que cette affaire n'a rien d'un cas isolé. Suivant le même opératoire, seize gendarmes et deux maîtres-chiens avaient fait irruption deux jours plus tôt, le 17
novembre, à l'école des métiers d'Auch-Pavie, dans le Gers également.
"La loi s'applique partout"
La FCPE locale et la FSU, qui condamnent ces agissements, affirment que les forces de l'ordre ont mené pas moins de vingt-trois opérations de ce type depuis le début de l'année 2008.
De son côté, l'inspecteur d'académie, Jean-Marie Louvet, ne nie pas les faits mais explique qu'il trouve cette polémique "excessive". Il rappelle que les gendarmes agissent dans le cadre
d'opérations de prévention "presque toujours à la demande des proviseurs".
S'il reconnaît que, dans le cas du collège de Marciac, "la préparation en amont de l'intervention n'a pas été suffisante" et assure que les procédures d'intervention vont être revues, notamment
concernant l'information des élèves, Jean-Marie Louvet affirme cependant qu'il n'est pas question de "suspendre ces opérations". Et d'ajouter : "La loi s'applique partout".
»
En effet, la loi s'applique partout ! On l'a vu avec la condamnation d'un homme porteur d'une pancarte sur laquelle figurait « Casse-toi pauvre con », lors du passage de notre distingué président (par ses colifichets et non par son verbe) qui ne fut jamais poursuivi pour avoir insulté une personne avec les mêmes mots, en public ! C'est ce qu'on appelle une justice sereine et dégagée de toute influence politique !
Maintenant, vu que beaucoup apprécie ce genre de faits, je crois que je vais retourner jouer les péripatéticiens et m'efforcer de convaincre ceux qui m'entourent du fait qu'un homme politique n'est pas du tout au-dessus des lois, même s'il fait voter (gloire à Chirac) une loi lui accordant l'impunité à vie !
Bien à vous,
Socrate
Plusieurs suites vont être données à ce billet, mais, peut-être pas sur ce blog qui commence à être saturé par les fréquentations incessantes et immorales (hum !) d'on ne sait qui... Vous trouverez bientôt un blog complémentaire à celui-ci à une adresse que je vous transmettrai bientôt.
