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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 16:18

C'est bien beau de vouloir écrire, sûr! Mais par où commencer?
J'ai lu un blog dont l'auteur comparait l'écrivain français et l'écrivain anglo-saxon (je ne citerai pas ce blog! Hors de question! Je ne veux pas m'attirer les foudres de son auteur qui pourrait ne pas apprécier ce que je vais écrire.). 
Sur ce blog, l'écrivain français paraissait compassé, terriblement pétri de culture française (là, j'ai quelque peu ri...), seul, dans une solitude de bon aloi évidemment, souffrant (normal depuis nos romantiques, je cite : "...l'homme est un apprenti, la douleur est son maître et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert..." A vous d'en trouver l'auteur!), de temps à autre, l'écrivain français est alcoolique, a pas de défaut, vit la bite à la main, saute sur la-le première venue, ... On sent que ça carbure un max chez ce bloggeur. De plus, en France, l'écriture ne s'apprend pas! On n'apprend pas à être écrivain. Là, je me suis esclaffé : "Encore un qui n'a pas été à l'école!"
L'écrivain anglo-saxon, lui, après des études ... ou pas ... à la chance de se voir proposer des ateliers d'écriture dans les universités. Parfait! Notre bloggeur sait de quoi il parle. Peut-être qu'à la lumière des livres de David Lodge, l'enseignement de la littérature et, surtout, celle de l'écriture, est moins heureuse que cela.
Personnellement, je pense que les deux méthodes se valent dès lors que l'on rencontre de grands écrivains dans les deux bords, et des moyens et beaucoup de mauvais - ceux qui font de la littérature que j'appelle "sous influence" c'est à dire où sont calculés toutes les données du marché avant lancement d'un roman de commande qui y répondra.
Quant à préjuger de l'efficacité d'un agent littéraire ... j'ai des doutes.
En fait, pour écrire sereinement et là, je suis en accord avec ce bloggeur, il faut :

  • avoir quelque chose à dire - il n'est pas nécessaire d'avoir eu une vie de patachon popur écrire! ce serait ridicule! je repense aux livre de Le Clézio qui sont des romans et des nouvelles palpitants et qui ne sortent pas d'une vie d'aventurier! ce n'est pas le style de Le Clézio que de vivre comme un Chercheur d'Or. Par contre, au niveau imaginaire ...
  • avoir lu plutôt beaucoup que peu.
  • avoir déterminé le genre qui nous convient (et c'est toujours là que ça bloque)
  • en dernier lieu - car je ne veux pas être exhaustif - il suffit d'avoir une petite idée de l'agencement simple des phrase : sujet, verbe, complément  , et ... basta, on se lance! Avec ce minimalisme on peut arriver à faire une oeuvre - je pense à Margueritte Duras.

Donc, pour commencer, s'entraîner à lire.

C'est pourquoi je joins ici une présentation d'un bouquin lu il y a quelques temps, sans déplaisir et, pourtant, on pourrait le critiquer. Le voici :

Le secret de Chimneys, d’Agatha Christie
1933, éditions du Masque

Chimneys, propriété de lord Caterham, marquis, est l’objet d’un étrange ballet. En effet, Lomax, un politique, continue à utiliser cette propriété comme il l’a toujours fait lorsque le précédent lord, frère de celui-ci et diplomate, l’y autorisait. Mais ceci n’est pas vraiment du goût du lord actuel! Tant pis pour lui, il devra céder car les affaires d’état sont plus importantes que ses petites considérations.
Ainsi un drame va se jouer dans les murs de Chimneys ! Mais celui-ci a commencé bien avant ! En fait, au moment où Anthony Cade accepte une mission de son ami Jimmy McGrath , celle de rapporter un manuscrit en Angleterre en vue de publication. Et voilà Anthony parti. Il doit également rapporter à une certaine Virginie Revel, des lettres compromettantes.
Cade arrive en Angleterre sous le pseudonyme de son ami Jimmy… et les ennuis commencent. Il est menacé, volé, à moitié assassiné… mais il s’en sort et, comme il s’agit d’un aventurier, le voici volant au secours de la belle Virginie ! Celle-ci vient de découvrir un cadavre chez elle. Cade va prendre en charge celui-ci et faire disparaître toutes traces de ce méfait. Et, séparément, Cade et Virginie se rendent à la propriété de Chimneys. Là, un crime va être commis. Celui de l’héritier et futur roi de Herzoslovaquie. Les enquêteurs anglais, français et américains vont chercher à savoir qui a fait quoi. Chose d’autant plus difficile qu’un voleur international veille : le roi Victor (roi de la pègre… française ! ça va de soi !).
L’enquête piétine. Anthony enquête de son côté. Tout est bien embrouillé mais le hasard ou la perspicacité des uns et des autres vont finir par dévoiler la machination ! Ah ce Victor, quelle malice ! Ah cet Anthony, quel malin ! Et puis, cette Virginie, si belle ! Comment résister à ses yeux lumineux et à ses attraits remarquables lorsque l’on est Nicolas de Herzoslovaquie ? Mais qui est donc ce Nicolas ?
Pour le savoir, il suffit de lire cette vieille Agatha ! Au fait, pour cette fois pas d'Hercule Poirot!

Exemple simple d'une fiche de lecture rapide qui me permet de mémoriser le livre. Et vous, comment faîtes-vous? Au fait, c'est vrai que vous écrivez?

Affaire à suivre ...
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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 23:27

Ecrire un texte qui ne veut rien dire

A priori, on peut penser qu’il est simple d’écrire un texte qui ne veut rien dire, non ? Hé bien, contrairement à cette opinion répandue, il n’en est rien ! Un texte a du sens, quel que soit celui-ci. Et si je l’affirme, c’est parce que j’ai tenté l’expérience d’en écrire un qui ne veut rien dire du tout - entre nous soi-dit, ne rien dire du tout semble plus simple que de tout dire du rien. 
En affirmant cette nouvelle proposition, je la rends visible à tous dans son sens abscond le plus total, le plus absolu et, dans la foulée, si j’ose dire, je lui rends ses droits de cité, ce qui, avouez-le, ne veut rien dire, tout en n’en pensant pas moins, voire plus. Mais le fait même de l’acceptation – la vôtre, en effet – de ce dernier tronçon de phrase (voire la phrase d’avant), vise à prouver que, puisque vous l’avez lue et que vous en avez tiré interprétation, implicitement, vous avez compris qu’elle ne voulait rien dire. 
Or, et là réside le retournement important du concept « rien dire », si vous avez compris qu’elle ne veut rien dire, c’est qu’elle vous a dit quelque chose ! CQFD comme disait fut un temps, les marques françaises s’appuyant sur les mathématiques (au cas où vous l’ignoreriez, CQFD signifie «ce qu’il fallait démontrer »). 
Comme quoi il ne peut être question de dire désormais que «rien dire » signifie « n’avoir aucun sens » ou « relever de la plus pure fantaisie » ou, encore « être digne d’un haut delirium tremens » ou, toujours encore « dire rien c’est rien dire de rien et rien de dire dire de rien ». (là, je vous l’ai fait à la taoïste ! Contents, non ?)
Mais, je m’égare. Tiens pour changer, je vais vous conter une petite histoire qu’un ami m’a rapportée aujourd’hui même. Elle ne veut rien dire et pourtant elle dit tout ! La voici :
Un homme se promène avec 2 grosses valises. Il rencontre un ami qui s’étonne : « Tu pars en voyage ?
-          Non !
-          Ben, les valises ?
-          Ah, (il tire une tête de cent pieds de long – vous essaierez vous, c’est fichtrement difficile   d’arriver à cent pieds ! personnellement, je parviens à 1 pied, voir 1 et demi, mais 100 !! punaise !) Tu veux voir ce qu’il y a dedans ?
-          Ben ouais !
-          (il ouvre la première valise)
-          (l’autre) Ben ... c’est une grosse bite !
-          Hé oui ! (il ouvre l’autre valise toujours en tirant une tronche pas possible !) Tiens, regarde !
-          (l’autre voit un petit personnage tout rabougri avec quelques poils épars qui lui tiennent lieu de barbe) Ben c’est un nain, mais vraiment nain, quoi !
-          Mais non ! c’est un génie ! Tu peux lui demander ce que tu veux, il l’exauce … ce que tu veux et immédiatement.
-          Ah, t’es sûr ?
-          Je veux Charles (l’autre ne s’appelle pas Charles en réalité, c’est pour l’histoire). Demande-lui ce que tu veux !
-          Ouahhh ! ben mon p’tit monsieur génie, je voudrais un milliard !
A ce moment un bruit terrible dans le ciel (ils sont sur les champs Elysées à Paris !), suivi d’un terrible bruit sur le sol, bruit provoqué par un énorme billard qui vient d’atterrir avec la délicatesse d’un éléphant tombant dans un magasin de porcelaine. Là, l’autre se met à tirer une gueule de deux cents pieds de long (record homologué sur le Livre des Records).
-          Il est dingue ton génie ! J’lui ai demandé un MILLIARD, merde !
-          Hé oui ! et moi, tu crois que je lui ai demandé une grosse bite ? »
Bon, elle plaît ou elle plaît pas ! C’est selon. Mais là, comme je dois aller au ciné, j’arrête. En revenant, je vous parlerai du film si vous êtes bien sages.

Au revoir les amis.
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