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5 juin 2008 4 05 /06 /juin /2008 10:22

Nouvelle rubrique Politique et économique cette fois.

Voici bien longtemps que, moi, Socrate, ne remplit plus mon devoir de bloggeur ! Oh, honte ! En fait, je reste comme beaucoup, stupéfait des polémiques droite/gauche où la droite se pose comme une nouvelle pensée !! Si l’on se réfère à l’article que j’extrais sans la moindre honte ni le moindre complexe de l’Express de ce 5 juin, je constate qu’il y a matière à réflexion. Mais, passons à l’article :

Article issu de l’Express du 4juin 2008

Benoît Hamon: "Si les salaires stagnent, ce n'est pas la faute des 35 heures"

Par Thomas Bronnec, mis à jour le 04/06/2008 à 14:35 - publié le 04/06/2008

Le gouvernement s'apprête à réformer les 35 heures pour la sixième fois depuis 2003. Benoît Hamon dénonce "une attaque violente contre les conditions de travail des salariés". Visant les allègements de charge sans contrepartie, le député européen PS accuse Nicolas Sarkozy de préparer la privatisation du système de financement des retraites et de l'assurance chômage. Interview.

Benoit Hamon, député européen PS, à LEXPRESS.fr: "La question des salaires doit être la priorité aujourd'hui".

Le gouvernement va faire voter une nouvelle loi pour assouplir les 35 heures. Est-ce la fin de la RTT?

C'est pire que ça. Il s'agit d'une remise en cause de la durée légale du travail. Les entreprises pourront désormais décider librement du contingent d'heures supplémentaires, ce qui va complètement dérégler les cadences et les horaires. Ce projet de loi constitue une attaque violente contre les conditions de travail des salariés. Cette régression se cache sous le terme de "modernisation", et ça ne fait sursauter personne.

Personne, pas même au PS...

Ce n'est pas exact. Les socialistes ont appelé à participer à la manifestation du 17 juin, à l'appel de la CGT et de la CFDT. Certaines personnalités du parti sont peut-être plus gênées que d'autres sur cette question, ce n'est pas mon cas. J'étais dans le cabinet de Martine Aubry au moment où les lois sur les 35 heures ont été votées et je suis fier de cette réforme, qui a créé près de 400.000 emplois. Je ne nie pas les difficultés d'application, mais on oublie trop souvent les bénéfices considérables que les salariés en ont tirés.

Même en termes de pouvoir d'achat?

Si les salaires stagnent, ce n'est pas la faute des 35 heures. La droite a réussi à installer l'idée selon laquelle il fallait "travailler plus pour gagner plus". Je crois pour ma part qu'on peut gagner plus en travaillant autant. Selon les chiffres de la Comptabilité nationale, la part des profits réalisés par les entreprises, et redistribués aux actionnaires, est passée de 25% dans les années 1970 à 65% dans les années 2000. Voilà pourquoi elles n'investissent plus assez, voilà pourquoi, aussi, elles rémunèrent mal le travail. La question des salaires doit être la priorité aujourd'hui.

Comment faire en sorte que les entreprises augmentent les salaires?

Il faut instaurer une fiscalité plus pénalisante sur les dividendes pour inciter les entreprises à distribuer une part plus grande des bénéfices aux salariés. Et il faut également leur donner une obligation de résultat dans les négociations salariales qui se déroulent chaque année. Ce n'est malheureusement pas le chemin qu'a pris Nicolas Sarkozy, qui fait avec la législation du travail ce qu'il fait avec l'audiovisuel public : donner des cadeaux à ses amis, notamment le Medef. Lorsque les 35 heures ont été mises en place, des allègements de charges ont été accordés aux entreprises. Cela représente aujourd'hui 20 milliards d'euros*, qui devraient être affectés aux systèmes de retraite et d'assurance chômage. Les 35 heures sont remises en cause, mais pas ces allègements. Le patronat a le beurre, et l'argent du beurre. Nicolas Sarkozy organise la faillite du système français de solidarité pour pouvoir dire qu'il ne fonctionne plus, et le privatiser.

*NDLR. Les allègements de charge représentent bien 20 milliards d'euros, mais seuls 12 milliards correspondent à la réduction du temps de travail. Ces allègements ont été accordés pour en contrepartie du passage aux 35 heures sans baisse de salaire, et pour compenser l'harmonisation à la hausse des différents Smic intervenue entre 2003 et 2005.

A la lecture de cet article, il ressort, à mon avis que :

1-Sarkozy et sa bande veulent détruire les avancées sociales au profit des bénéfices, non pas des entreprises, mais de ceux qui détiennent les rênes de celles-ci (patronat, investisseurs, stock options, …, j’en passe car la panoplie est très large et longue !!). A signaler que les politiciens qui sont actuellement à la tête du pouvoir d’état en France sont généralement fortement soutenus par les lobbyistes[1]. J’irai jusqu’à dire qu’il s’agit là de leur fond de commerce car, à quoi bon être à la tête de l’état et qui plus est, à droite, si ce n’est pour vivre mieux…

2-Les 35 h qui permettent aux salariés, sinon de gagner plus (ça, c’est les patrons qui décident des salaires et augmentations et non les 35h !!) du moins d’avoir du temps à soi, pour soi. Ça, ce n’est pas bon pour le patronat qui sait très bien que, dès lors où du temps est donné aux salariés, ceux-ci (en tout cas un petit nombre) vont réfléchir au « comment fonctionne la société dans laquelle ils vivent » (pour mémoire je rappelle le toujours actuel « Travailler 2 heures par jour du collectif ADRET[2] [3]» (voir l’adresse : http://www.adretclimat.org/rubriques_details.php3?id=3) - livre que vous ne trouverez que d’occasion – et encore, ceux qui le possèdent ne s’en séparent pas, je les comprends car c’est mon cas ! -. En fait, à force de bourrer les cerveaux d’ignorance (les fameux « cerveaux vides » que visent les médias dans leur ensemble en imposant de faux reportages stupides du genre «  M6 » et autres, y compris sur les chaînes publiques où ils sont foisons !!), de marteler des contre-vérités du genre « travailler plus pour gagner plus » alors même que tous les analystes conviennent que c’est de la fumée !, nous arrivons à une société entièrement formatée, sans culture, sans autre ambition que le fric, le fric, le fric et l’autre n’existe pas. Une société de zombis de la tête au pied où chacun, enfermé dans sa petite cellule, ne voit même pas qu’il ne vit pas ! S’imagine que vivre, c’est « bouffer, baiser, chier, pisser, bosser et être très con de surcroît ! ». Ainsi, le patronat qui n’a aucun projet de société, est content de lui car il emmagasine sans même savoir qu’il n’existe pas. L’idiotie est ainsi élevée au rang d’honneur !

3-La réalité voudrait que soient créées des structures intelligentes où les personnes puissent aller se « sourcer », apprendre à penser, débattre, analyser et proposer une nouvelle société où le profit n’a pas lieu d’être mais où seraient réactivées le « vivre ensemble ». Cependant, la plupart de nos chers (dans tous les sens du mot, aussi bien mercantile qu’ironique) politiciens se veulent au-dessus de la mêlée... une certaine participation heureuse, joyeuse, au despotisme.


Bien à vous,
Socrate le vrai 



[1] « le lobbying est une activité qui consiste à procéder à des interventions destinées à influencer directement ou indirectement les processus d'élaboration, d'application ou d'interprétation de mesures législatives, normes, règlements et plus généralement, de toute intervention ou décision des pouvoirs publics[1]. »

[2]

Travailler deux heures par jour

Le collectif Adret 1977 : Claudie Besse, employée aux chèques postaux- Suzanne Bonnevay, secrétaire- Charly Boyadjian, ouvrier en 3x8, délégué syndial CFDT- Roger Colas, ex-ouvrier (CGT), retraité- Gilles Denigot, docker- Daniel Schiff, enseignant- Loup Verlet, chercheur scientifique.

A propos du livre :

« Perdre sa vie à la gagner ? Il n’est pas facile de s’interroger sur son travail. Dans notre société, la question « A quoi sert mon travail ? » risque vite de déboucher sur « A quoi est-ce que je sers ? ». C’est notre moi profond qui est ébranlé, notre légitimité dans la société. Il n’est donc pas surprenant que ceux qui parlent ici soient des gens qui ont eu l’occasion de prendre du recul par rapport à leur travail . « … Pour parler de la vie quotidienne d’un ouvrier en 3x8, il faudrait presque refaire un dictionnaire et redéfinir les mots : amour, vie, repos, manger, espoir, etc. » (Charly Boyadjian)

 « Suzanne Bonnevay, la secrétaire de notre laboratoire, n’a rien d’une gauchiste. Son témoignage, « Réflexions d’une secrétaire qui cherche un sens à son travail », sonne d’autant plus juste qu’elle croit au travail bien fait : elle exécute avec zèle les tâches pourtant abrutissantes du secrétariat scientifique. Il y a deux ans, Suzanne assurait le secrétariat d’un congrès de physique, en province, consacré à « la Terre et ses énergies ». A son retour, elle découvrait que le paysage qu’elle aime regarder de sa fenêtre chaque matin avait été défiguré par d’énormes pylônes de haute tension ; pendant que les uns parlaient de la Terre, d’autres la saccageaient, irréversiblement. Ce jour-là, pensant à son énergie à elle, Suzanne me dit qu’elle se sentait un peu comme la Terre, gâchée par une société avide et aveugle … »

(Ed. du Seuil, 1977)

 

 

[3]

Résister

Le collectif Adret 1997 : Catherine Daubrège, Fred Dubois, Jacqueline Froger-Guinot, Kamel Kateb, Malika Kateb, Marianne Morette-Payen, Djamila Mokrane-Saadi, Daniel Schiff, Philippe Siéca, Loup Verlet, Nicolas Verlet, Emmanuelle Banide, Radmila Zygouris.

Les contributeurs : Houria Achouche ; Frédérique Aguillon ; Claire Allard ; Yves Béroujon ; Claudie Besse ; Hervé Brisse ; Céline, Emy, François, Kavida, Laetitia, Ramanguy, et Saïd ; Yves Degiorgio et Micheline Falcon ; Jacqueline Ejchenrand ; Laurette Farges ; Mohamed Galfi ; Jean-Marie Giraud ; Nicole Mazuras ; Mohammed Ham ; Daniel Le Provost ; Dominique Losfeld ; Didier Ménard ; Hamid Oukattou ; Bernard Plailly ; André Sachet ; Sonia, Anissa, Louisa et Dalila ; Sjoerd et Liek Wartena.

A propos du livre :

Un livre d’utilité publique : Par les temps qui courent, ils sont rares les livres qui redonnent du courage, de l’optimisme, des raisons de vivre, de combattre, de … Résister.
Le collectif Adret qui signe cet ouvrage, a réuni vingt-deux témoignages, expériences, récits de gens, à la fois ordinaires et exceptionnels. Chacun d’eux a choisi à sa manière d’adresser avec une vigueur des plus sympathiques un superbe pied de nez à tous les tracas qui nourrissent notre quotidien : exclusion, méchanceté, chômage, connerie, racisme …
Chacune, chacun des citoyens - le mot reprend ici tout son sens – qui prend la parole tout au long de ces 250 pages raconte comment il vit debout, comment il vit tout court, comment on devrait, on pourrait vivre. Les mots sont simples, l’émotion jamais loin, l’humanité derrière chaque phrase. Cet instit du Nord qui avec la complicité de Casadesus transforme ses gamins « à problèmes » en mélomanes passionnés, ce toubib rebelle et héroïque de banlieue, ces paysans de la Drôme devenus de drôles de parents adoptifs, ce…, cette…comme on aimerait les rencontrer, les entendre encore, pomper de leur énergie, de leur courage. Elle est rudement réconfortante la lecture de ce bouquin qui donne un sens concret à la belle devise qui orne les frontons de nos mairies. Et comment en conclusion ne pas souhaiter que Résister et en particulier la remarquable introduction de Loup Verlet, soit lu très attentivement par chacun de nos élus de toutes tendance. On l’aura compris Résister est un ouvrage d’utilité publique, il faut le lire, le relire, l’offrir.(Le Progrès de Lyon, 22 mars 1997)

(Ed. de Minuit, 1997)

Lisez l’article : http://www.adretclimat.org/article_details.php3?id=3&id_article=304, il en vaut la peine !

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